2010/09/17

Notes de voyage 5

La SAQ : Je vais citer wikipédia, ça sera plus clair qu'un long discours "La Société des alcools du Québec (SAQ) est une société d'État qui a pour mandat de faire le commerce des boissons alcoolisées sur tout le territoire du Québec." Donc c'est eux qui achètent l'alcool et qui le commercialisent. C'est donc le Nicolas des québécois. Et il n'existe du coup aucun autre commerce qui vende exclusivement de l'alcool. On peut en trouver dans certains dépanneurs (qui l'affichent alors en gros) et certaines épiceries. Et de manière générale, l'alcool coûte très cher.


Une licence pour la vente d'alcool est très chère. Il est donc fréquent que les restaurants n'aient pas d'alcool à leur carte. Par exemple, un certain nombre de restaurants affichent carrément "Amenez votre vin". Je crois bien d'ailleurs qu'il est préférable si l'on veut boire du vin d'aller à un restaurant qui n'en vend pas et d'amener le sien que d'aller à un restaurant qui en vend, car alors il coûtera excessivement cher (déjà que c'est très cher à la SAQ...), c'est à dire environ 30$ pour la bouteille la moins chère et jusqu'à plus de 100$ pour un bon vin.


Toujours au restaurant. Il est d'usage de diviser la note non pas en parts égales mais par ce que chacun à pris. Chacun demande juste la note pour le nombre de personnes qu'il veut et on peut même faire des combinaisons compliquées, le serveur s'en souvient et ne râle pas car c'est normal. C'est quand même plus pratique que de faire payer une seule personne que les autres remboursent (ou pas si on n'a pas de monnaie etc.) Et si l'on paye par carte, on paye également le pourboire par carte. "Total de ...$. ok ?" "ok" "code?" "XXXX" "Pourboire?" "oui" "montant ?" "...$ - ok" et voilà !
La plinthe chauffante
de ma chambre


Pour 0,50$, on ne dit pas 50 cents mais 50 sous.


Pour chauffer la maison, ils n'utilisent pas de radiateur (ça c'est dans l'auto) mais de plinthe chauffante. D'ailleurs elles sont très basse et très larges, incluses dans les plinthes, d'où le nom je suppose.

Par chez moi

Braderie sur le boulevard Mont-Royal

Je n'ai pas trop parlé de là où j'habite maintenant. Les photos vont venir mais en attendant je peux dire que j'habite dans le quartier du plateau Mont-Royal me semble-t-il, en tout cas juste à côté. Juste en face d'un parc appelé Parc Lafontaine où il y a une belle piste cyclable et un lac sur lequel on pourra patiner en hiver (location de patins sur place !).

C'est un quartier francophone. Parce que la ville a beau être au Québec et donc avoir pour langue dominante (et c'est très important ici) le français, il y a comme beaucoup de grandes villes des quartiers différents. En l'occurrence ici, il y a (entre autres) des quartiers francophones et d'autres anglophones. Donc le plateau Mont-Royal est francophone et en plus on y rencontre beaucoup de français. Donc si j'ai besoin de produits français, je peux les trouver ici. Mais d'une part c'est tellement cher que je n'en achèterai pas (le canard enchainé pour l'équivalent de 4€ ou des pauvres petits écoliers à 5€ la boite, ça ne m'intéresse pas) et d'autre part, je ne suis pas à l'étranger pour trouver des produits du pays d'où je suis partie.

Un micro marché à la sortie du métro Mont-Royal
Autre particularité du quartier : il y a beaucoup de cyclistes et ce sont plus d'eux dont il faut se méfier en tant que piéton que des voitures. Le grand axe est le boulevard Mont-Royal que j'ai déjà évoqué avant. On y trouve surtout : des bars, des cafés, des restaurants, des marchants de fruits et légumes (qui vendent aussi des produits frais comme de la viande et des produits laitiers), des librairies et des magasins de disques. Et bien sûr des pharmacies, des dépanneurs et autres épiceries.

Des cyclistes au croisement Papineau/Rachel : il y en a moins que d'habitude.

2010/09/11

Un peu de géographie

Pour situer un peu. Voici l'île de Montréal :
En rose : là où j'étais, chez Marcel et Kathryn
En rouge : là où j'habite
En bleu : là où se trouve l'école

De plus près ça donne :

On a même le droit aux lignes de métro en couleurs !

Ecole Polytechnique de Montréal

Vue du premier étage du bâtiment M
Ça y est, ça fait deux semaines que les cours ont commencé à l'école.
On a jusqu'au 13 septembre pour arranger notre emploi du temps donc depuis le début, je change un peu de temps en temps les matières, les horaires (quand c'est possible) pour faire ce qui m'intéresse vraiment et à des horaires possibles (pour essayer de ne pas avoir deux cours en même temps). Ça c'est le premier aspect que j'aime avec ce système scolaire. Autre aspect qui est lié : on est très libre de faire ce que l'on veut. On vient en cours si l'on veut, quand on veut. Comme les gens sont très respectueux, ça marche très bien et je ne pense pas que les élèves s'amusent à sécher tout le temps. Je ne pense pas en revanche que ça fonctionnerait aussi bien dans une école d'ingénieurs en France. Peut-être que je me trompe...



L'école est situé sur le Mont-Royal à côté du parc Mont-Royal, qui n'est pas au même endroit que le plateau Mont-Royal où se trouve le boulevard Mont-Royal. Elle est donc située au plus haut d'une colline. Donc pour y arriver, il faut pas mal monter. Pour peu que le cours se situe au 5e étage du bâtiment non principal, je prends plus de 10 minutes à monter jusqu'en cours.

Rampe (ou les escaliers pour les sportifs) qui nous
emmènent du métro au haut du Mont Royal
Première série d'escaliers automatiques

2010/09/10

Nourriture

Quelques spécialités que l'on peut trouver par ici. En vrac.

Les carrés de rice krispies.
C'est très simple. Tu prends du beurre (50g, quelque chose comme ça), que tu fais fondre dans un grand plat. Tu ajoute un sachet de petites guimauves que tu fais fondre (tout ça au micro-ondes). Tu mélange ta mixture à un plat de céréales rice krispies (attention ça colle aux doigts) puis tu laisses reposer le tout dans ton plat.  Et voilà !!
On en trouve partout. Au café, à l'épicerie, la pharmacie, dans les distributeur de nourriture etc. Et on trouve la recette sur les paquets de céréales rice krispies.
C'est vraiment pas mal.

La poutine.
Encore très simple. Des frites avec du fromage en crottes (spécialité d'ici) et de la sauce brune (sauce indéterminée). Très riche. Je n'en ai pas encore goûté. Mais j'attends l'hiver parce que j'ai cru comprendre qu'après une poutine, on ne mange plus pendant un bout de temps.

Les bagels.
Nature, avec des grains, du sésame, frais ou grillé, seul ou en accompagnement. J'en ai goûté au petit déjeuner grillé avec du fromage frais, ou avec du beurre (salé !) et de la confiture de bleuets et au resto au saumon fumé et au fromage frais et je dois avouer que je trouve ça excellent (surtout celui du resto).

2010/09/03

Notes de voyage 4

Les québécois ne parlent pas de weekend mais de fin de semaine.
Ce que je ne comprends pas trop avec cette histoire d'utiliser des mots français (plutôt que son équivalent anglais qu'en France on utilisera) parce qu'on est dans un lieu francophone, c'est que l'anglais est quand même très très présent. En cours en particulier. Tous nos bouquins de référence sont en anglais, les notations et appellations sont en anglais... Il doit y avoir une subtilité que je ne vois pas encore.


J'ai la réponse à une question que je me posait avant : les piments sont des poivrons et les piments forts (ou petits piments) sont des piments.


Pour prendre le bus (comme pour toute attente d'ailleurs), on est des gens civilisé ici, on attend en ligne pour entrer un à un et laisser entrer en premier la personne qui a attendu le plus longtemps et non la personne la plus pressée et la plus mal polie. Même si le bus a du retard, les gens font une belle ligne de plus de 10m le long du trottoir s'il le faut. C'est d'ailleurs pratique parfois, je peux savoir si le bus est passé il y a longtemps ou non, suivant la longueur de celle-ci.


Lorsque l'on va au resto, que l'on prend le taxi, que l'on a affaire à n'importe quel service, il faut donner un pourboire car celui-ci n'est pas inclus dans le prix. Si j'ai bien compris, il faut donner 13% du prix indiqué avant taxe. Alors autant dire que le calcul mental ça y va. Entre le calcul du pourboire, celui de la taxe puis enfin celui du prix que ça va me coûter en tout pour enfin le convertir en euros...


x$ se dis souvent x"piasses". J'ai toujours cru qu'ils disaient x pièces. Mais non. En fait, ils disent x piastres mais comme ils le disent vite et avec un accent québécois (forcément), ça donne x"piasses" qu'en bonne française j'entends x pièces.

2010/09/02

Déménagement

Ça y est, depuis 4 jours j'ai emménagé dans mon appart' en collocation avec Mark qui finit son doctorat (PhD in political science at the University of Toronto) et donne des cours à McGill (à prononcer "méguile" avec un "l" à l'anglaise) une des 3 ou 4 universités présentes à Montréal. McGill est une université anglophone, tandis que l'Université de Montréal (où se situe l'école Polytechnique où je fais mes études) est francophone.
Je ne peux donc que remercier Marcel et Kathryn pour leur chaleureux accueil, leurs bons repas, leurs conseils, leur bonne humeur, leur accent, leurs histoires sur le Québec et j'en passe ! Grâce à eux, j'ai démarré mon bout de chemin ici accompagnée et donc moins perdue je dois dire.
Joséphine est l'une de ses boîtes
Marcel en direction du cinéma
Moi, Claudine, Kathryn
L'excellent déjeuner (cf note de voyage 3) de fin de semaine (cf note de voyage 4)
Homer's paradise
Une petite précision : la dernière photo sont des beignes (que j'appelle donuts dans mon mauvais (!) français) et l'avant dernière c'est un bagle.
Les bagles parlons-en. Il semblerait que les bagles montréalais soient les meilleurs du monde, bien meilleurs que les new-yorkais. Mais seuls des québécois m'ont dit ça... Hmm.

:D

Ça y est, j'ai trouvé un endroit où je pourrais jouer du piano le dimanche si j'en ai envie. Un grand merci à Kathryn et sa mère !

Canicule

Depuis la fin de semaine dernière, je subis une insolente canicule qui ne veut pas s'arrêter. Je croyais qu'il faisait froid au Québec !
Quoi qu'il en soit, il parait qu'il faut en profiter parce que nombreux sont ceux qui me disent que l'hiver ici est froid et long, très long. Pour le moment, il me parait loin, très loin. On a dépassé les 30°C hier et l'humidité est forte. Heureusement, les bâtiments sont souvent très climatisés, donc j'ai quand même droit à ma dose de froid dans la journée.
Bon, comme ça on peut faire sécher le linge sur la corde.